En 2024, plus d’un million de bitcoins reste sous le contrôle d’adresses non identifiées, attribuées à Satoshi Nakamoto selon les estimations de divers chercheurs. Parmi les entités connues, les plateformes d’échange centralisées, à l’image de Binance et Coinbase, concentrent chacune plusieurs centaines de milliers de bitcoins, dépassant de loin la plupart des portefeuilles privés.
La répartition des plus gros portefeuilles révèle une concentration extrême, tandis que la majorité des utilisateurs détiennent des fractions bien inférieures à un bitcoin. Les institutions financières et certains fonds spécialisés figurent aussi parmi les détenteurs majeurs, mais leur poids reste marginal face aux grandes plateformes.
Qui possède le plus de bitcoins en 2024 ?
La question ne laisse personne indifférent : qui détient le plus de bitcoins en 2024 ? Le voile du mystère reste total autour de Satoshi Nakamoto, créateur du bitcoin, dont les portefeuilles inactifs accumulent près de 1,1 million de BTC. Avec le cours actuel, cette réserve approche les 70 milliards de dollars. Rien n’a bougé sur ces adresses depuis 2010, accentuant la légende et attisant toutes les théories sur une possible réapparition.
Du côté des entités identifiées, la domination des plateformes d’échange centralisées ne faiblit pas. Binance et Coinbase caracolent en tête, chacune sécurisant des centaines de milliers de BTC pour le compte de leur clientèle. Ce phénomène s’explique par la mutualisation des dépôts, bien plus que par une politique d’accumulation propre à l’entreprise.
Les institutions s’imposent elles aussi, changeant la donne. MicroStrategy, emmenée par Michael Saylor, a franchi le cap des 214 000 BTC. BlackRock, via son ETF bitcoin spot, a accumulé plusieurs dizaines de milliers de BTC en un temps record. Les gouvernements ne restent pas spectateurs : les États-Unis disposent de plus de 200 000 BTC issus de saisies judiciaires, tandis que le gouvernement chinois détient aussi un stock conséquent, récupéré à la suite de la chute du schéma Ponzi PlusToken.
Pour mieux visualiser cette concentration, voici les principaux détenteurs et leurs volumes estimés :
- Satoshi Nakamoto : environ 1,1 million de BTC
- Plateformes d’échange : plusieurs centaines de milliers de BTC chacune
- MicroStrategy : plus de 214 000 BTC
- BlackRock (ETF) : plusieurs dizaines de milliers de BTC
- Gouvernements (États-Unis, Chine) : stocks issus de saisies
Quelques acteurs détiennent donc l’essentiel du gâteau, laissant planer une tension permanente sur les marchés, toujours attentifs au moindre de leurs mouvements.
Panorama des principaux détenteurs : individus, entreprises et institutions
Dans le monde des cryptomonnaies, les profils des plus grands détenteurs de bitcoin détonnent face aux codes traditionnels de la finance. D’abord, il y a les pionniers, ces particuliers anonymes, cypherpunks de la première heure, qui disposent encore de plusieurs milliers de BTC. Leurs portefeuilles, souvent immobiles, nourrissent toutes les rumeurs et hypothèses.
Les entreprises cotées, elles, incarnent la montée en puissance des acteurs institutionnels. MicroStrategy, sous la houlette de Michael Saylor, a transformé sa trésorerie en coffre-fort numérique, totalisant plus de 214 000 bitcoins. Block.one, figure de proue de l’écosystème EOS, détient plus de 140 000 BTC. Du côté des géants technologiques, Tesla n’a pas disparu du radar : l’entreprise conserve une part de ses acquisitions, bien qu’une partie ait été revendue depuis.
L’arrivée massive des gestionnaires d’actifs bouscule les équilibres. Les ETF bitcoin spot, portés par des mastodontes comme BlackRock ou Fidelity, ont accumulé plusieurs dizaines de milliers de BTC pour leurs clients institutionnels. Le Grayscale Bitcoin Trust reste un acteur de référence, même après la transformation de ses avoirs en titres boursiers.
Voici les familles de détenteurs les plus en vue :
- Individus anonymes, premiers mineurs, cypherpunks
- Entreprises cotées : MicroStrategy, Block.one, Tesla
- Gestionnaires : BlackRock, Fidelity, Grayscale
Ce mélange d’investisseurs solitaires et de multinationales témoigne de la place prise par la crypto dans l’économie mondiale. Les transactions se comptent désormais en milliards, sous l’œil attentif d’organismes comme la Securities and Exchange Commission.
Le cas Satoshi Nakamoto : mythe, chiffres et zones d’ombre
Dans l’univers bitcoin, le nom de Satoshi Nakamoto intrigue, fascine, résiste à toute tentative de classification. En créant le protocole, Nakamoto a miné les premiers blocs et laissé derrière lui une fortune numérique hors norme. Les analyses de la blockchain, et notamment les recherches autour du label Patoshi, estiment à environ 1,1 million de BTC le butin laissé dans ces portefeuilles. À la valeur actuelle, cela représente plusieurs dizaines de milliards de dollars.
Fait remarquable, cette montagne de bitcoins n’a pas bougé d’un iota. Aucun transfert notable depuis les portefeuilles attribués à Nakamoto. Selon plusieurs spécialistes, le ou les créateurs de bitcoin posséderaient ainsi près de 5 % de la masse totale de BTC. Un chiffre qui place Nakamoto bien au-dessus de MicroStrategy, Block.one ou encore des grands fonds d’investissement.
Pourquoi ce silence radio ? Les hypothèses abondent : volonté de rester dans l’ombre, perte de la clé privée, crainte de conséquences juridiques ? Le flou autour de cette réserve alimente le mythe. Chaque mouvement suspect est scruté par la communauté, mais depuis 2010, les bitcoins de Nakamoto restent intouchés. La légende, elle, ne faiblit pas.
Voici ce que l’on sait du dossier Satoshi :
- Volume estimé : 1,1 million de BTC
- Aucune transaction majeure depuis 2010
- Impact direct sur la perception de la rareté et la psychologie du marché
Ce que révèlent les profils des plus grands investisseurs en bitcoin
L’écosystème bitcoin ne se résume plus à quelques pionniers ou à des spéculateurs isolés. Les détenteurs majeurs, souvent surnommés baleines, forment un ensemble mouvant où cypherpunks historiques et institutions financières se répondent. Leur poids se mesure non seulement en BTC, mais aussi dans l’influence qu’ils exercent sur la dynamique du marché.
Chez les particuliers, la première génération d’early adopters côtoie aujourd’hui fonds cotés, sociétés publiques et gestionnaires d’actifs. Des figures comme Michael Saylor (MicroStrategy) ou Elon Musk (Tesla) partagent l’affiche avec les grands noms de la finance. MicroStrategy dépasse désormais les 200 000 BTC. Tesla, même après avoir réduit son exposition, conserve plusieurs milliers de bitcoins en réserve. Les géants de la gestion d’actifs, à l’image de Fidelity et du Grayscale Bitcoin Trust, orchestrent des flux considérables, participant à la liquidité et renforçant l’appétit des institutionnels.
L’arrivée de ces acteurs s’accompagne d’un changement de paradigme : là où les cypherpunks misaient sur l’autonomie individuelle, les sociétés cotées pilotent des stratégies de gestion, tandis que les ETF et fonds comme ceux de Fidelity amplifient les mouvements. Leurs décisions pèsent lourd sur la volatilité, la perception du risque et la dynamique des crypto-actifs.
Pour cerner la diversité de ces profils, voici les principales catégories de détenteurs :
- Pionniers anonymes et cypherpunks : accumulation dès 2010
- Entreprises technologiques et fonds spécialisés : réserves structurées et pilotage stratégique
- Gestionnaires d’actifs mondiaux : volumes massifs et sophistication des approches
La concentration du bitcoin façonne un marché imprévisible, où chaque mouvement majeur peut redessiner le paysage. Impossible de prévoir qui, demain, viendra bouleverser la donne, mais une chose est sûre : la bataille pour la détention continue de passionner, d’inquiéter, et de faire rêver.


